News > Emmanuel Gras, réalisateur de MAKALA.

Emmanuel Gras, réalisateur de MAKALA, Grand Prix Nespresso 2017, décerné par le jury de la 56e Semaine de la Critique.

« C’était la première fois que je voyais et écoutais le film dans une vraie grande salle de projection. Le mixage s’était déroulé dans de bons studios mais de taille réduite et le test du DCP dans une petite salle : Le Brady à Strasbourg Saint-Denis.

Or il y a dans le film des effets de spatialisation qui ne doivent pas être des effets trop marqués, mais que l’on doit ressentir. Le film se déroulant en grande partie sur la route, j’étais curieux de voir comment ressortiraient les passages de voiture.

Lorsque j’ai vu la salle, qui est très en longueur, je me suis demandé quel effet ça allait créer. Je savais que le mixeur, Simon Apostolou n’avait pas trop accentué les arrières pour éviter que les spectateurs les plus éloignés de l’écran ne soient trop perturbés par ces sons, mais j’étais quand même inquiet. La disposition de la salle en longueur était donc un avantage pour ressentir au mieux les effets de spatialisation mais cette disposition pouvait être gênante s’ils ressortaient de manière trop abusée.

Je peux donc dire que tout s’est passé à merveille, les basses étaient très puissantes mais n’écrasaient pas les autres sons, les effets de spatialisation existaient sans que l’on ait envie de tourner la tête, toutes les couches de sons (et il y en avait !) se distinguaient très bien. Le son était donc puissant et précis, c’est tout ce que je demande à une installation sonore.

Concernant l’image, j’avais moins d’inquiétude et je n’ai pas été déçu, rien à dire, c’était parfait. »

 

Photo : © : Alice Khol, Semaine de la Critique, Cannes 2017